Fauconnerie Martel - Dératisation
Dératisation
par furets
Il s’agit d’une méthode permettant la régulation des populations de rats en utilisant la prédation pour les déloger. Ce procédé vient compléter la boîte à outils de la lutte contre la prolifération des rats, déjà étoffée par les divers pièges mécaniques (nasses, tapettes,…) et les appâts empoisonnés.
Mais alors, pourquoi une technique supplémentaire ? Parce que, malgré leur efficacité, les autres montrent leurs limites face aux situations de pullulations. Quand les colonies de rats deviennent trop importantes, dans des zones où tout concorde pour qu’ils se multiplient, il faut, dans un premier temps, réduire fortement leur nombre et créer de l’insécurité dans leur mode de vie pour les inciter à limiter leur capacité de reproduction.
Vous avez des soucis de rats ?
Des rats, vous êtes sûr ?
Oui, sûr et certain. Il n’est pas ici question de souris, campagnols, ou mulots. On parle bien de rats dont nous avonsen France deux espèces. Le rat noir (Rattus Rattus) et le rat Brun ( Rattus Norvegicus). C’est cette deuxième espèce qui a supplanté l’autre par le biais de son caractère opportuniste et sa parfaite adaptation à la vie urbaine.
En effet, si le rat noir est un grimpeur et un nicheur en hauteur que l’on a du mal à déloger des bâtiments de stockage de céréales, les méthodes modernes de construction lui laisse peu de place dans les villes. Alors que son cousin, le rat brun, beaucoup plus terrestre, à lui su tirer profit des différents réseaux enterrés pour prendre place dans le milieu urbain.
A ce stade des présentations, il est intéressant de rappeler que que nos rats noirs et bruns, viennent du Proche-Orient pour les 1er, aux alentours du VIIIe siècle, et les seconds sont arrivés bien plus tard, entre 1750 et 1850, depuis la Chine. Les échanges et contacts entre les civilisations, d’un bout à l’autre du monde, ont permis aux rats, pionniers opportunistes de peupler l’ensemble de la planète(hormis l’antarctique)
Le furetage cible exclusivement les rats bruns. Nous ne développerons donc ici que la biologie de celui-ci.
FURETAGE RATS BRUNS
La Fauconnerie Le furetage, de la Fauconnerie MARTEL cible exclusivement les rats bruns. Nous ne développerons donc ici que la biologie de celui-ci.
Le rat Brun, Rattus Norvegicus, est le plus grand et gros des 2 espèces. Il peut mesurer jusqu’à 25 cm (et autant pour sa queue) et peser plus de 500 g pour certains spécimens quand les conditions de développement leurs sont favorables.
Très opportuniste, le Rat Brun est omnivore, mais garde une préférence pour la viande(carnivore). Il est essentiellement nocturne, et vie en colonie. Très hiérarchisé, il se développe de proche en proche tant que la capacité d’accueil du milieu le permet.
Que ce soit en milieu rural ou en ville, on retrouvera les rats à proximité des zones de nourrissage, ou à proximité d’un réseau couvert qui leur permet d’accéder aux points de nourrissage en toute sécurité.
Ce point est très important, car contrairement aux idées reçues, les Rats Bruns ne se nourrissent pas dans nos égouts et vivent dans les canalisations que si celles-ci ne sont plus en eaux ou dispose d’une zone hors d’eau
Nos égouts sont fait pour évacuer nos eaux usées et les réseaux d’eaux pluviales, comme leur nom l’indique, évacuent les eaux des précipitations. Ni les uns, ni les autres ne génèrent de déchets ou détritus permettant de nourrir une population de rats. Par contre, ces réseaux, vétustes par endroits, parfois mal entretenus, ou alors abandonnés aux profit de réseaux neufs, s’avèrent être des voix de circulation idéale pour nos rongeurs qui peuvent aller de leurs lieux de nichage à leurs points de nourrissage en toute sécurité, à l’abris des potentiels prédateurs ou autres dangers. Et les zones problématiques, leurs points de nourrissage sont les endroits où nous regroupons nos poubelles.
Le cœur du problème, la raison des pullulations des rats bruns, réside dans la méthode de gestion de nos déchets. Si l’on met au même endroit, des poubelles débordantes , par manque de civisme, jetées sans précaution, à côté des containers, mais aussi, par manque de moyens de stockage, de ramassage ou toute autre raison. Associez à cela des réseaux cassés par endroits, poreux entre eux, quelques espaces verts. Et l’on vient de créer un milieu propice à l’implantation et au développement des populations de rats bruns.
Pour compléter le tableau, quelques chiffres sur la capacité de reproduction de ceux-ci finiront de justifier sont statut d’espèce invasive. La femelle peut faire 4 à 7 portées par an, chacune étant de 6 à 10 petits, qui eux, seront en capacité de se reproduire au bout de 10 à 12 semaines.
Une femelle peut engendrer environ 2500 descendants au cours de sa vie. La gestation dure entre 21 et 24 jours et peut être de nouveau fécondée quelques heures après sa mise bas.
Oui le rat brun est prolifique. Et si il n’y a rien de réjouissant à voir circuler des centaines de rats en bas de chez soi, des millions à l’echelles des grandes villes, il est d’autant plus inquiétant de savoir qu’ils sont les vecteurs de nombreuses maladies étant transmissible à l’homme. Peste, rage, salmonellose, leptospirose, trichinose représentent un apperçu des maladies dont le rat peut être porteur.
comment et avec qui luttons-nous ?
Le furet, le prédateur de la situation.
Vous vous posez certainement la question…
Comment avez-vous eu l’idée de faire appel aux furets pour lutter contre la prolifération des rats ?
Et bien, la réponse, c’est que cette méthode est aussi vieille que la problématique du rat pour l’homme !
Déjà dans l’Egypte ancienne, vers 1300 ans avant J.C. des mustélidés (famille dont font partis les furets) étaient utilisés pour lutter contre les rongeurs qui sans prenaient aux récoltes et aux réserves de nourriture, et cela, bien avant la domestication du chat.
Par sélections génétiques successives, sur une espèce en particulier, le putois, l’homme a façonné une nouvelle espèce, adaptée à ses problématiques, le Furet. Et il a suivi le rat dans son voyage à travers le monde, car, encore une fois, l’homme à fait appel à ses services pour protéger ses denrées alimentaires des rats quant elle étaient chargées sur les navires pour être exportées.
Progressivement, les pièges mécaniques, les appâts chimiques ont pris le pas sur l’utilisation des furets, étant plus simple à gérer.
DÉRATISATION EN RHÔNE-ALPES
Mais alors, pourquoi remettre en avant cette méthode ancestrale ?
Parce que les aptitudes biologiques du furet coïncident parfaitement aux problématiques actuelles. Si aujourd’hui, en grande partie, le furet a été relégué dans la case « animal de compagnie », il a gardé son intérêt que l’homme portait pour son aptitude naturelle de prédateur à travers la chasse, et particulièrement celle du lapin. La génétique qui faisait la qualité de cet espèce de mustélidé il y a 3000 ans existe encore.
Et si l’on met en parallèle le fait que le furet, par sa souplesse extrême, est capable de se faufiler dans les plus petites terriers de rats. Que son odorat très développer, lui permet de repérer les rongeurs même quand ceux -ci s’enterrent dans leurs galeries souterraines, et que sa qualité e carnivore strict et de prédateur aguéri lui donne la capacité d’aller déloger nos hôtes indésirables dans les endroits les plus les plus inaccessibles.
Un point important à attribuer aux furets, par rapport à leur ancêtre le putois, est leur caractère grégaire. Car, si le putois est un chasseur solitaire, les furets eux vivent en colonies et chassent ensemble. C’est essentiel car le fait d’intervenir avec plusieurs furets, augmente les stress et l’insécurité dans les zones infestées, ce qui oblige les rats à prendre la fuite.
C’est là, que nous intervenons, en collaboration avec nos furets, sur les zones à traiter. Nous fermons hermétiquement le périmètre et capturons les rats en fuite.
FURETAGE EN DRÔME ET ARDÈCHE
Pourquoi le furetage plus que les autres méthodes ?
Le furetage n’est pas la méthode ultime qui éradiquera le rat de nos villes à lui tout seul.
Même si cette méthode, peut nous permettre d’atteindre 100% de rats capturés en fonction de la configuration des galeries, il n’en est pas moins que nous traiterons unique l’infestation de la zone traitée. C’est pourquoi, nous vous orienterons vers différents travaux à effectuer afin de limiter le retour des rats, et nous travaillons également en collaborations avec des sociétés de dératisations « conventionnelles » pour gérer de manière globale et la plus pérenne possible votre problématique.
